L'Ephémère
L'Ephémère
-
J'ai le souvenir tendre d'un lumière d'été,
Palpant ma peau dans sa douce multitude.
Cela pour moi était pure lassitude...
Un plaisir infini et éphémère, si vite senti et fané.
-
Je l'ai tant fais, écouter les rumeurs changeantes,
A travers les roseaux, les bruissements d'ailes
Des pensées fuyant mon esprit, demoiselles
A jamais promises à la solitude. Fuyantes...
-
Aimerais-je les saisir du bout des doigts ?
Ou même de mes lèvres, pour les expirer doucement
En minces volutes de poésie folle, d'amour évanescent...
-
La Lune dans son écrin de Nuit toujours miroitera
Quand mon coeur, au bord des folies, s'enfuira
Engloutissant mes souvenirs dans le Néant, si bas.
-
Dans les abysses mon coeur s'efface et glisse
Le temps ralentit...trépasse, m'isole enfin.
-
Condamné, que mon si bel été finisse.
P.